Le Conseil constitutionnel a reconnu que « le droit d’expression collective des idées et des opinions » (Cons. const., 18 janv. 1995, n° 94-352 DC) et la liberté de manifestation fait partie des valeurs fondamentales dans une société démocratique (CEDH, 12 juill. 2005, Guneri et a. c/ Turquie, no 42853/98, § 76).
Le Conseil d’Etat a également reconnu que la liberté de manifester constituait une liberté fondamentale.
Mieux, les dispositions de l’article 431-1 du code pénal prévoient que « Le fait d’entraver, d’une manière concertée et à l’aide de menaces, l’exercice de la liberté d’expression, du travail, d’association, de réunion ou de manifestation est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ».
Les syndicalistes ont fait l’objet de violences importantes de la part des forces de police pendant la loi Travail en 2016, entravant ainsi leur droit de manifester librement leurs opinions contre un nouveau texte désastreux pour le droit du travail.S’agissant du mouvement dit des Gilets Jaunes, le gouvernement a non seulement assumé une politique d’« impact » (autrement dit de violences) des forces de polices sur les manifestants, mais a aussi édicté, par l’intermédiaire des préfets, des arrêtés interdisant les rassemblements ou en limitant le périmètre.
Ces atteintes au droit de manifester ont été telles qu’il fallait alors se demander si les Gilets Jaunes avaient encore le droit de manifester… Pourtant, il est toujours possible d’attaquer en justice (devant les juridictions administratives) les arrêtés préfectoraux portant interdiction de manifester.Il faut le faire dans un délai maximal de deux mois, mais en pratique il faut saisir le tribunal dès l’édiction de l’arrêté, par l’intermédiaire d’une procédure de référé-suspension ou de référé-liberté, afin d’obtenir une décision rapide du juge, avant la date prévue pour la manifestation.
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